
Elle s'appelle Nina, comme la chanteuse de jazz Nina Simone. Elle est la little blue girl de ses parents artistes. La vie est une fête jusqu'à leur disparition dans un accident d'avion. Placée chez des grands-parents qu'elle ne connaissait pas, Nina décide l'impossible : s'enfuir et attendre d'avoir la majorité pour revenir. Après tout, elle a depuis toujours voyagé avec son père et sa mère ! Mais entre le voyage insouciant avec deux adultes et la fugue d'une mineure recherchée par les gendarmes, il y a un monde...
Un road movie au féminin, par l'auteur de La Vie d'une autre.
Avis
Avec ce roman nous allons faire la connaissance de Nina une jeune-fille de presque dix-sept ans, ses parents sont mort dans un accident d'avion elle est obligée d'aller vivre chez ses grands-parents qu'elle ne connaît pas. Avec l'aide de ses amis elle complote un plan pour fuguer et aller retrouver un ami de ses parents qui pourrait l'héberger et l'aider jusqu'à sa majorité.
Avec Nina nous allons voyager en Espagne, dans les paysages d'Andalousie, elle va apprendre à se débrouiller seule, apprendre à gérer son argent, elle va rencontrer son premier amour, elle va devoir travailler pour gagner de l'argent. Elle va participer à un accouchement et nous allons vivre avec elle son petit quotidien de fugueuse...
C'est une lecture vraiment agréable, elle est racontée sous le point de vue de Nina, mais à chaque chapitre, nous allons découvrir quelques lettres de ses parents. C'est beau et ce récit nous apprend que fuguer n'est pas forcément une bonne idée, notre héroïne passera des beaux moments, mais également des mauvais, elle se pose des questions. Elle est également poursuivie par la police et elle
fait tous son possible pour ne pas ce faire avoir.
Pour être honnête, c'est un beau roman, il m'a fait réfléchir à la situation car, ça pourrait arriver à n'importe qui, ça pourrait m'arriver à moi, si un de mes enfants ne se sent pas bien, j'essaie de dialoguer avec lui, je ne le laisse pas dans un coin souffrir, je n'imagine même pas ma réaction si un de mes enfants partiraient de la maison sans une lettre et sans un coup de téléphone. Et comme les grands-parents de Nina j'aurais appelé la police.
J'ai compris la souffrance de Nina, la perte de ses parents, c'est une chose difficile à surmonter, je me suis mise à sa place, elle était perdue.
C'est un livre que je vous conseil, par moment les larmes ont coulés, et je ne regrette pas mon choix de lecture. Je remercie Le Livre de Poche pour cette lecture.
Mon petit mot de la fin:
Au lieux de fuir, adoptez le dialogue.